lundi 23 novembre 2009

Les méthodes du président Sarkozy expliquées en images...

Voici un résumé visuel des tendances totalitaires en France, menées par Sarkozy avec Hadopi comme champ expérimental pour le flicage de la population.





lundi 26 octobre 2009

Pourquoi faut t'il boycotter Apple ?

Les pratiques commerciales d'Apple sont t'elles propres ?

1. Apple est accusé de violer les brevets de ses concurrents, ici Nokia.

2. Apple impose dans la licence de Mac OSX (basé sur Unix, donc finalement ils n'ont rien inventé) l'obligation de l'utilise uniquement sur du matériel vendu par Apple. Il s'agit d'une vente liée car techniquement il peut tourner sur un PC.

3. Apple bloque l'accès à iTunes aux appareils non Apple.

4. La politique d'acceptation des applications iPhone sur AppStore est obscures, voici l'exemple d'un émulateur pour jeux du Commodore 64, et surtout celui du blocage de Google Voice, contraire aux intérêts de clients d'Apple (les opérateurs).

Bref, Apple n'est pas une société recommandable, et ses produits devraient être boycottés jusqu'à ce qu'ils soient plus ouverts.

Sarkozy joue l'intimidation

Je reprends une partie du texte de cet article.

Hadopi : pressions françaises sur une députée suédoise ?

Le site du Monde évoque ce mardi 29 septembre un article du quotidien national suédois Svenska Dagbladet, dans lequel une députée suédoise, Camilla Lindberg, explique avoir été contactée par l'ambassade de France au sujet de son opposition à une coupure d'accès à Internet en cas de téléchargement illégal. C'est ce que prévoit le projet de loi Hadopi.

Selon l'élue suédoise – qui n'est pas députée européenne, soulignons-le –, « On m'a expliqué que ma position posait problème et que le projet français de coupure d'accès à Internet était la seule solution valable pour lutter contre le piratage », cite Le Monde.

Sarkozy ou la prise du pouvoir par les acteurs dominants du monde économique

Nicolas Sarkozy, dont les liens avec les dirigeants d'entreprises comme Bolloré ne sont plus à prouver, invite les copains de sa femme à ses côtés au pouvoir.

Après la mission confiée au patron de la FNAC de l'époque Denis Olivennes, sur la lutte contre le piratage et le chantier Hadopi 1, c'est le producteur de Carla Bruni Patrick Zelnick qui aura la charge de présider la mission sur le développement de l'offre légale souhaitée par Frédéric Mitterrand. Un choix qui place d'emblée l'offre légale sous le protectorat des producteurs, plutôt que l'indépendance des créateurs.


Prendre des professionnels pour aider à la documentation des dirigeants part d'une bonne intention, mais Sarkozy semble finalement leur donner carrément la possibilité d'influer sur la loi, dans leur propre intérêt (financier) d'abord. Tout cela au détriment des intérêts de la majorité.

Il s'agit d'un forme d'abus de pouvoir, et d'abus de supériorité économique.

Quel est le prix de la musique, combien vaut un CD ?

La réponse dans l'expérience faite par Radiohead : les internautes pouvaient donner le prix qu'ils souhaitaient pour télécharger le CD complet. Le prix moyen s'est situé autour de 2.26$. pour la totalité de l'album.

On est bien loin de 0.99€ par chanson comme pratique sur iTunes. Comme quoi, l'offre musicale actuelle est considérée comme trop chère par les internautes. Finalement le prix qu'elle vaut est celui que les gens sont prêts à donner, pas plus. Toute tentative d'en extraire plus se fera à grands coups de lois, de procès et d'intimidations en tous genres.

Voici une utilisation plus subtile du P2P par Electronics Arts qui a diffusé une version demo gratuitement. A croire que certains ont compris qu'ils doivent modifier leur offre pour qu'elle ait toujours un sens depuis l'apparition d'internet. Il ne reste plus qu'aux producteurs musicaux à faire le parcours intellectuel nécessaire et à faire preuve de créativité.

Nous sommes sur écoute sur internet

Il semble que les états occidentaux s'investissent massivement dans la collecte d'informations par Internet. On peut même parler de mise sur écoute.

Les prétexte habituels sont la lutte anti-terrorisme et contre la pédophilie. Il s'agit de thèmes qui vont émouvoir Monsieur Toulemonde et lui faire dire "Ah oui, il faut luter par tous les moyens contre ces gens".

Sans s'en rendre compte, Monsieur Toulemonde est la victime de ce leurre. La finalité est de lui faire accepter le flicage d'internet, les écoutes des communications téléphoniques pour identifier les opposants aux idées totalitaires du pouvoir.

Il a tort de penser que s'il n'a rien à se reprocher il ne lui arrivera rien. A long terme ses libertés seront réduites, mais il sera trop tard pour agir. C'est maintenant qu'il faut agir.

Comme expliqué dans Zeitgeist, luttons pour un Internet Libre.

Voici quelques preuves :

1. Le projet de loi Loppsi donne la possibilité à la police de mettre sur écoute les PC de suspects. Un procédé qui passe par l’installation de spywares ou chevaux de Troie.

2. Une internaute convoquée par la police pour un commentaire sur Nadine Morano

Hadopi a été adopté en France.

Sur certains blogs on voit les internautes en rire, se disant qu'il existe des moyens de contourner Hadopi. Ils ont tort d'en rire et de penser qu'il faut l'accepter et le contourner. A court terme l'homme de la rue ne saura pas l'éviter et il sera contrôlé, et c'est le but. Ensuite l'état y reviendra avec des solutions plus radicales, certe une minorité saura encore les contourner, mais pas l'homme de la rue qui, lui, sera sous contrôle.

vendredi 8 mai 2009

Vos SMS sur écoute

Source http://www.generation-nt.com/stephane-abbeville-blague-sms-prison-terrorisme-actualite-734171.html

Une blague reçue par SMS lui a valu une nuit en prison. Même tarif pour l'auteur du message.

Lorsqu'il a reçu le SMS " Pour faire dérailler un train, t'as une solution ? ", blague envoyée par un collègue de boulot, Stéphane ne pensait pas qu'il pourrait lui causer des ennuis.

Jusqu'au jour où le menuisier de 29 ans, habitant à Abbeville, en Picardie, a été convoqué au poste de police pour s'en expliquer. L'opérateur de téléphonie mobile avait en effet alerté Éric Fouard, le procureur d'Abbeville, qui a alors demandé l'ouverture d'une enquête.

Une fois sur place, Stéphane, qui pensait à une rapide explication, a senti le vent tourner en entendant les mots terrorisme et affaire criminelle sortir de la bouche des policiers. Lors de l'interrogatoire, Stéphane a été invité à donner le nom de son collègue, qui a été perquisitionné dans la foulée et ramené au poste de police pour être interrogé lui aussi.

En plus d'avoir été interrogés pour s'expliquer sur le SMS, les deux individus ont été placés en garde à vue, le temps d'effectuer toutes les vérifications nécessaires. Reçus dans l'après-midi du 16 avril, ils ne sont ressortis que le lendemain, après une nuit derrière les barreaux. Les choses ayant été mises au clair, ils ne risquent rien désormais.

Tout ça pour un SMS...
prison (Small)Reste qu'ils garderont un souvenir amer d'un SMS qui devait à la base être une blague entre collègues. Interrogé par Courrier Picard, Stéphane déclarait : " C'est totalement irréel. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu. "

De son côté Éric Fouard, tient à préciser que " la procédure pénale est la même pour tout le monde, que le risque soit probable ou peu probable ".

Évoquant le contexte d'une récente affaire de sabotage de caténaires SNCF à Tarnac, en Corrèze, il admet toutefois que " cette actualité récente a certainement joué en sa défaveur " et que " la garde à vue puisse paraître violente ". Mais pour lui, " dans ce genre d'affaire, on ne peut prendre aucun risque ".

Licencié par TF1 pour avoir critiqué la loi antipiratage

Je reprends telle quelle cette news qui témoigne des liens entre le pouvoir et les affaires en France.

Source : http://www.01net.com/editorial/502182/licencie-par-tf1-pour-avoir-critique-la-loi-antipiratage

C'est l'histoire du jour, peut-être de la semaine, vu la tension autour du projet de loi antipiratage en cours de discussion à l'Assemblée nationale : un cadre de TF1 a été licencié pour avoir critiqué, dans un e-mail personnel, le texte Création et Internet. Le ministère de la Culture n'avait peut-être pas besoin de cette publicité… d'autant qu'il est partie prenante de l'histoire.



Comme le raconte Libération, qui révèle l'affaire ce jeudi 7 mai, Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable du pôle innovation Web de TF1, envoie mi-février un courriel à sa députée, Françoise de Panafieu, élue du XVIIe arrondissement, où il réside. Il utilise pour cela son compte Gmail personnel depuis son iPhone, lui aussi personnel.
D'après son avocat, Me Emmanuel Noirot, interviewé par RMC Info (1) ce matin (le podcast de l'interview est disponible ci-dessous), il y critique les moyens prévus par le texte pour lutter contre le piratage sur Internet, lesquels auraient, selon lui, pour conséquence d'opposer internautes et artistes. Afin de lui répondre au mieux, l'attaché parlementaire de Françoise de Panafieu transmet l'e-mail au ministère de la Culture pour obtenir des arguments à lui opposer.

Début mars, Jérôme Bourreau-Guggenheim reçoit une convocation du service des ressources humaines qui le mène, le 3 avril, dans le bureau du président d'eTF1, la filiale Internet du groupe. Ce dernier a entre les mains le courriel envoyé à Françoise de Panafieu, transmis à TF1 par le cabinet du ministère de la Culture ! Et le contenu ne l'enchante pas. Résultat : Jérôme Bourreau-Guggenheim est licencié le 16 avril pour « divergence forte avec la stratégie » de TF1 (voir à ce sujet la réaction officielle de la chaîne postée ce 7 mai sur son site). La chaîne souligne alors le « défaut d'alignement d'un de [ses] responsables Web avec la position officielle défendue par la direction ».

L'avocat et son client ont décidé de porter l'affaire devant les prud'hommes et de saisir la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde). Ils estiment en effet qu'il y a là une violation de la liberté d'opinion et d'expression, puisque Jérôme Bourreau-Guggenheim a été licencié à la suite de propos personnels transmis par des moyens de communication tout aussi personnels.

Le ministère de la Culture reconnaît son erreur

Après avoir qualifié d'absurdes les accusations de Libération le rendant responsable du licenciement de Jérôme Bourreau-Guggenheim, le ministère de la Culture a admis dans la journée, à l'AFP, avoir « fait une erreur en transférant ce mail ».
En tout cas, l'histoire pose à nouveau certaines des questions récurrentes relatives à la frontière entre usages personnel et professionnel des moyens de communication. « Il est assez difficile de justifier le licenciement d'un salarié du fait d'un acte privé extérieur à son activité professionnelle et qui n'est pas susceptible d'interagir avec sa sphère professionnelle. Mais si l'internaute a écrit en usant de sa qualité de salarié de TF1, ça peut être un peu plus gênant », explique Benoît Tabaka, juriste spécialisé dans les problématiques liées à Internet (2). Selon son avocat, Jérôme Bourreau-Guggenheim met en avant dans son e-mail à Françoise de Panafieu le fait qu'il travaille depuis dix ans dans les médias et dans des activités Web.

Le problème de l'e-mail envoyé à un élu

Plus généralement, dans ce genre de cas, d'autres paramètres sont à prendre en compte. Par exemple la date et l'heure de l'expédition d'un courriel, qui permettent de savoir si l'employé a eu des activités personnelles dans les locaux de son employeur, à ses heures de travail. « Ensuite, il faut voir si la charte informatique de l'entreprise indique qu'Internet peut être utilisé dans un cadre professionnel mais pas pour un usage personnel », précise Cédric Manara, lui aussi juriste spécialisé dans les questions touchant Internet.

Selon lui, le fait qu'un e-mail soit adressé à un élu a aussi son importance : « Dans une lettre à un député, il n'y a pas forcément de teneur personnelle. Si le correspondant ne parle pas de lui, de sa santé, de sa vie sentimentale ou autre, cela reste un courrier privé mais, sur le plan juridique, il n'est pas anormal qu'il soit transmis. Sur le plan moral, c'est autre chose…»

En attendant d'en savoir peut-être plus, un internaute facétieux a d'ores et déjà adressé sa candidature à TF1 pour remplacer Jérôme Bourreau-Guggenheim, avec cette lettre de motivation de circonstance.


(1) RMC fait partie du groupe Nextradio TV, comme 01net.
(2) Par ailleurs responsable des affaires juridiques de Priceminister.

mardi 5 mai 2009

Hadopi : et si le problème venait du concept de droit d'auteur ?

L'angle d'attaque du gouvernement Français pour voter Hadopi a été le problème du piratage sur Internet, et donc le contournement du droit d'auteur. La finalité est plus probablement un fichage des activités des gens.

Et si le concept du droit d'auteur était complètement à revoir ?

Debian est une distribution Linux bien connue et extrêmement réputée, sur laquelle est basée Ubuntu, la distribution Linux à destination du grand public, et que j'utilise quotidiennement d'ailleurs.

Debian dit ceci dans des FAQ :

Most software costs over 100 US dollars. How can you give it away?

A better question is how do software companies get away with charging so much? Software is not like making a car. Once you've made one copy of your software, the production costs to make a million more are tiny (there's a good reason Microsoft has so many billions in the bank).

Look at it another way: if you had an endless supply of sand in your backyard, you might be willing to give sand away. It would be foolish, though, to pay for a truck to take it to others. You would make them come and get it themselves (equivalent to downloading off the net) or they can pay someone else to deliver it to their door (equivalent to buying a CD). This is exactly how Debian operates and why most of the CDs/DVDs are so cheap (only about 12 USD for 4 DVDs).


Pourquoi la création de logiciel pourrait t'elle vivre sans droit d'auteur, et la création musicale et cinématographique ne le pourrait t'elle pas ? Dans les deux cas il s'agit de transporter des bits sur Internet, et cela ne fait aucune différence s'il s'agit d'un programme informatique ou d'un MP3. Il n'y a pas de coût de production associé au transport d'un MP3 par Internet.

Personnellement, j'ai fait réaliser un logo, et le graphiste à qui j'ai payé ses heures m'a signalisé que le logo était soumis au droit d'auteur. Sur le moment j'ai trouvé cela très choquant car nos développeurs informatiques que nous payons comme employés n'ont pas ce privilège. Quelle est la différence ?

Voici ce qu'en pense Richard Stallman. Il remet en cause le concept du droit d'auteur.

On peut se douter, que tout comme le système des brevets, le droit d'auteur est une notion passéiste qui sert les intérêts des sociétés les plus puissantes, sans notion de bien être de la communauté.

Probablement la direction dans laquelle chercher est une refonte du système de droit d'auteur.

Hadopi : l'intelligence centralisée affronte l'intelligence distribuée

Voici un article très bien fait qui explique la manière de contourner Hadopi. Le but n'étant pas forcément de pirater sur Internet, mais tout simplement de ne pas donner au pouvoir en place toutes les informations sur ce que vous faites sur Internet.

http://linuxmanua.blogspot.com/2009/04/10-antidotes-anti-hadopi.html

Ce site est très bien fait, et montre la vivacité du logiciel libre. Il est relativement technique, je le vulgarise en 2 mots.

Une technique est celle du VPN, où vous vous connectez à un serveur VPN à l'étranger, de manière sécurisée et inécoutable. Une fois sur ce serveur vous surfez sur Internet et c'est l'adresse publique (étrangère donc) dudit serveur qui est visible depuis l'extérieur. Il nécessite l'existence de tels serveurs VPN.
L'autre technique est celle de Tor http://www.torproject.org, projet opensource, qui vise à passer par des connection sécurisée d'une noeud à l'autre pour crééer une mini chaine dans laquelle un écouteur indiscret va se perdre. Cette technique nécessite la présence de noeuds (vous et moi) et de points de sortie sur Internet (même remarque) donc l'adresse publique sera celle visible de l'extérieur.

La beauté de cette technologie et la preuve de la puissance du mouvement du logiciel libre est que le code source est disponible, quiconque peut l'étudier.. mais il sera impossible au commité Hadopi de le craker pour retrouver la source des requêtes.

Finalement, on peut considérer que le gouvernement ne comprend pas ce qu'il fait, la preuve en images

C. Albanel pense qu'il y a un firewall dans OpenOffice, incroyable mais vrai
http://www.journaldugeek.com/2009/04/02/evidemment-tant-de-maitrise-fait-peur/

Les députés ne savent même pas de quoi on parle


Bref, l'intelligence centralisée, incarnée par le gouvernement, se fait ridiculiser et décridibiliser par l'intelligence distribuée représentée par le mouvement du logiciel libre. En général on observe que là où le logiciel libre arrive il génère la contagion de son modèle. Par exemple Oracle a dû sortir une version gratuite pour faire face aux nombreux moteurs de base de données gratuits.

vendredi 3 avril 2009

Loi Hadopi (France) => BOYCOTT!!

La loi Hadopi a été votée en France hier soir.


Hallucinant. Et nous avons voté pour ces nuls qui ne défendent pas les intérêts et la liberté du peuple.

Voici un brouilleur d'IP, j'ignore si la protection que cela apporte est suffisante : http://www.downseek.com/download/21569.asp

Dans le cas présent, on peut s'interroger sur l'affairisme du gouvernement qui n'a de cesse que de renforcer les intérêts de société privées au détriment du bien être et de la liberté des gens.

Je pense que les états occidentaux dérivent vers le fascisme d'une manière de moins en moins larvé.
Ne nous trompons pas, le pouvoir reste entre nos mains avec l'arme du Boycott.
Boycottons l'industrie de la musique, les opérateurs télécoms qui sont de purs racketeurs, les banques qui sont les grands profiteurs de la crise.

Et oui, cela a été décidé hier aussi, les états occidentaux vont s'endetter massivement auprès de banques privées et à la crise suivantes elle seront propriétaires de tous les biens et entreprises qui ne sauront pas rembourser... parce que l'argent qu'elles prêtent n'existe pas et ne saurait leur être remboursé : voir ceci http://www.bankster.tv/

La réponse viendra possiblement du mouvement Zeitgeist : http://www.zeitgeistmovie.com/

mercredi 11 mars 2009

Qu'est ce Zeitgeist?

J'ai découvert ce mouvement récemment, avec ces deux films.

Ces films m'ont passionné, et c'est un discours intelligent, non extrémiste et qui défend des valeurs intéressantes. Je vois justement que c'est le Zeitgeist Day ce 15 mars à travers le monde, et aussi à Bruxelles. Cela se passe à la Tentation, comme indiqué ici. Vivement dimanche!

dimanche 1 mars 2009

La premier ministre viole les règles de la démocratie

Le premier ministre Belge accusé de ne pas respecter la règle de base de la démocratie, à savoir la séparation des pouvoirs.

Et, oui, le premier ministre participe donc au fascisme institutionnel qui gangrène la Belgique.

Et comme vous pouvez vous y attendre la commission d'enquête ne terminera jamais son enquête, bien embarassante...

La prolifération des fichiers contenant votre numéro national

Votre numéro de registre national est la clé unique vous identifiant univoquement en Belgique. Deux personnes portant le même nom auront des numéros différents.

Ce numéro est inscrit dans la puce de votre carte d'identité, quiconque y a accès détient une information qui peut vous identifier univoquement et mener à votre adresse même après un déménagement. Ce numéro a donc un "pouvoir" assez considérable

Ne sous estimez donc pas la portée de la mise à disposition de ce numéro à qui vous le donnez.

Maintenant ebay va utiliser ce numéro pour vous tracer, magnifique.

Sous prétexte de carte de fidélité, la prochaine étape est l'introduction de votre carte d'identité dans le lecteur de votre banque, boulangerie, club de sport, centre culturel, ou tout autre commerce.
Dès lors tous ces commerces disposeront de votre numéro de registre national.

L'étape à craindre est celle-ci : dans 5 ans, une fois que cette pratique se sera banalisée, l'état Belge demandera à tout détenteur de fichier contenant des numéros de registre national de déclarer ce fichier. L'état s'y donnera accès, sous prétexte de vérifier si le fichier n'atteint pas votre sécurité. L'argument habituel et bien connu, puiqu'on vous fait croire en permanence que vous êtes en danger. Soit de terrorisme, soit de crise. Bref, de vous maintenir la tête sous l'eau et surtout à ne pas contester les pouvoir abusifs de nos états policiers.

Bref, l'état connaitra vos habitudes de consommation, de pratique sportives, culturelle. Et Voilà comment entuber la population avec le sourire.

Un bon conseil, faites attention où mettez votre carte d'identité, et nous attendons l'invention de la capote pour carte d'identité.

Reste à savoir quand la lecture de la carte d'identité sera faisable par tout le monde, comme pour le MOBIB.

Un ministre ment ouvertement à la population

Le nouveau ticket de transport de la STIB est équipé d'une puce RFID, donc lisible à distance, sans contact.
Contrairement aux déclarations du ministre cette carte stocke les 3 derniers trajets de son utilisateur. La carte est également nomminative, donc la STIB est techniquement en mesure de tracer ces porteurs. Pourquoi la STIB doit t'elle savoir qui va où ? Ne serait-ce pas la folie du fichage injustifié et injustifiable qui s'empare de la STIB ?

Voici l'article reprenant la description de la contradiction.

Et voici le mode d'emploi donné par les chercheurs (bravo Messieurs) de l'UCL.

Comme on peut le lire ici, ces nuls de la STIB n'ont même pas pris la peine de crypter les informations, de sorte que quiconque équipé d'un lecteur RFID boosté peut extraire ces informations à distance.

La police est donc techniquement en mesure de placer un tel lecteur dans un sac facilement dissimulable à proximité d'un lieu d'intérêt (pour eux), genre l'entrée d'un parti politique, d'un syndicat, une quelconque groupement tenant une réunion, pour tirer un listing des membre porteurs d'une carte MOBIB.

Et en plus le ministre est un menteur. C'est ce qu'on appelle du fascisme intitutionnel.

Ne souriez pas car la prochaine étape est que votre carte d'identité soit équipé d'une puce RFID, et là, tout le monde sera traçable sans même le savoir. Il ne restera plus qu'à s'équiper d'un portefeuille en plomb pour garder son anonymat.

En quoi un fichier peut-il être dangereux ?

D'après ce document et celui-ci, la Gestapo a coaché la police Belge pour la consitution d'un fichier sur la population, et peu après leur arrivée en Belgique les nazis ont naturellement récupéré ce fichier pour aller cueillir les militants répertoriés comme communistes dans ledit fichier, les torturer et les déporter.

Une grande puissance qui vous incite à ficher la population, sous prétexte que des individus mettent en danger la sécurité nationale, ça vous fait penser à quel pays en ce moment ?

Le dernier "fichier" Belge

Un texte controversé est sur la table du gouvernement pour discussion ce jeudi et vendredi. Il s'agit de la réglementation des banques de données utilisées par la police. Ces fichiers recensent, entre autres, les opinions politiques ou les orientations sexuelles des citoyens, selon les informations de la RTBF.

Depuis une dizaine d'années, la police recense des informations sur 1,6 million de citoyens belges dans la banque de données nationale générale (BNG) créée lors de la loi de réforme des polices de 1998. Dans ce fichier sont recensées des informations récoltées lors de la rédaction de pv, des résultats d'enquêtes judiciaires ou des jugements.

Des informations dites « douces » comme des renseignements que la police juge utiles de garder, pour apprécier la dangerosité potentielle d'un individu ou prévenir des infractions futures y figurent également. Soucis: ce fichier s'est développé sans l'encadrement par arrêté royal ordonné par la loi.

Alarmant

Ce projet d'arrêté encadrant le "traitement des données à caractère personnel" exploitées par les forces de police locales et fédérales est actuellement discuté par le gouvernement. Le texte suscite de nombreuses inquiétudes auprès de certains avocats et magistrats et notamment au sein de la ligue des droits de l'homme. Il autorise en effet un fichage selon de nombreux critères. En plus des données de base, on y trouve des informations sur l'opinion politique, la religion, l'orientation sexuelle, les données psychiques ou encore les habitudes de consommation des citoyens.

Si ce recueil d'informations semble intéressant pour des actes terroristes ou lors de criminalité sexuelle, des voix s'élèvent pour critiquer les abus dont il pourrait être la source.

Selon la RTBF, la commission de protection de la vie privée a recommandé d'intégrer des critères très stricts dans le texte de l'arrêté en discussion. Les associations et une série de députés, inquiets, les estiment trop faibles dans le texte. Ils souhaitent un débat parlementaire.

En France, un fichier dans la même veine, du nom de Edvige, avait provoqué une vive polémique. La mise en place en France de ce genre de fichier de police permettant de recenser des hommes politiques, des syndicalistes et même des mineurs de 13 ans "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public " avait suscité la fureur d'associations et des remous au sein même du gouvernement, forçant la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie à profondément réviser sa copie.

Source